Depuis sa mise en place il y a quelques mois, la nouvelle Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), n’avait pas encore rassuré de sa volonté d’aller vers l’organisation des élections prochaines échéances électorales, que maintenant. Depuis déjà quelques jours, l’institution a entamé des actions de concertations avec les acteurs du processus électoral et les partenaires bi et multilatéraux.
Pour la bonne organisation du processus, la CENI entend organiser une retraite pour définir les stratégies qui peuvent mener à la définition du chronogramme des élections à venir.
<< C’est pour discuter avec vous d’un certain nombre de problèmes à notre sens au niveau de la CENI, qui doivent être abordés avant d’entamer le processus d’organisation des élections. Avant cela, nous avons envisagé de rencontrer tous les acteurs du processus électoral pour échanger sur certaines thématiques.>> A déclaré Me Salif Kébé, Président de la CENI
Concernant le fichier électoral, le rapport final de l’audit effectué, va être présenté aux partenaires qui ont assuré le suivi du processus avec les recommandations qui ont été rapportées conformément au revendications. Et pour la transparence des élections qui pointent à l’horizon, la biométrie et la référence des pays voisins en matière électorale, seront également pris en compte.>>
<< Le siècle actuel est un siècle de révolution technologique. Beaucoup d’opérations électorales se déroulent en biométrie, même la gestion matérielle des opérations électorales le jour du scrutin. Jusqu’à la proclamation des résultats. Il faudrait alors capitaliser les bonnes pratiques d’autres pays. Mais surtout la technologie soulève le problème de la confiance >>, affirme pour sa part Paul Amagapo, directeur régional de National Démocrate Institute.
La cour constitutionnelle gardienne des lois de la république, veille d’un œil attentif sur toutes les procédures après que les commissaires aient prêté serment sous sa juridiction.
<< La cour apprécie très hautement cette démarche. Nous avons rassuré les commissaires de la CENI de la disponibilité du président de la cour, à renforcer certaines initiatives surtout, à faire en sorte que les deux institutions qui sont impliquées dans le processus électoral, l’une en amont et l’autre en avale, perpétuent davantage les concertations.>> Sollicite Mohamed Lamine Bangoura, président de la cour constitutionnelle.
L’objectif de ces concertations est de permettre à la Guinée d’avoir des élections libres, transparentes et apaisées.
Male Fofana