Quels seront les prochains candidats à l’immigration clandestine?
L’une des questions qui hante l’esprit de la jeunesse africaine, est sans doute la suivante: « Comment partir de la terre de nos ancêtres et connaître le bonheur? »
Cette jeunesse si talentueuse et si douée d’Afrique, est prise dans le piège de l’incertitude, dans la farine des manipulations politiques et dans l’illusion des images que font gober les médias occidentaux ou occidentalisés.
Cette jeunesse qui part à l’université pour grossir les rangs du chômage et de la délinquance ;
Cette jeunesse éprise de savoirs mais clouée sur les bancs des quartiers malfamés.
Cette jeunesse courageuse qui bascule dans l’illicite pour apporter de la graille à la vielle maman veuve d’un père mort de soucis sous le poids de la misère.
Cette jeunesse qui n’a plus rien à perdre, que de partir vers l’inconnu, et fuir l’obscur destin qu’imposent les « sous-préfets de la France » qu’on appelle sans raison des PRÉSIDENTS.
Cette jeunesse qui vieillit à 25 ans, qui se prostitue dans la luxure et le goût de la survie, profitant de sa beauté pour savourer l’odeur des billets verts.
Certes, une catégorie de cette jeunesse et pas des moindres, a bravé le destin en dirigeant sa vie vers la lumière et le progrès.
Force est de constater que l’autre catégorie, vibre de basses fréquences et devient experte dans l’art de mentir, voler, escroquer, pour ne pas dormir sans dîner.
Je parle de cette dernière catégorie
Cette jeunesse qui s’identifie à la civilisation dite mondialiste mais prédisposée à toujours gagner, mais hélas, elle perd tout sur le plan spirituel.
Ma jeunesse n’a plus de repère car ses élites sont les complices des bourreaux capitalistes, qui nous fouettent et qui nous jettent les miettes de pains tombés de la table de leurs confréries.
La supercherie mentale est active. L’Afrique est filmée sous les angles des guerres, de famines, des mutineries, de la corruption, de la drogue (transit), des émeutes, des coups d’États et j’en passe…
La logique voudrait qu’elle se barre loin de la terre mère, attirée par la lumière de l’autre coté. Elle partira.
A lire : https://www.inquisiteur.net/2019/04/03/le-president-de-la-ceni-et-les-nouveaux-commissaires-recus-par-le-premier-ministre/
Peu importe à la nage ou à la rame peu importe!
Elle prendra les risques de contourner l’animosité de certains passeurs. Elle vendra ses maisons, ses terres et tout l’héritage laissé par ses ancêtres.
Peu importe la densité des hautes marrées, la précarité des bateaux de fortunes, l’esclavagisme des passeurs, elle prendra la première occasion sous son nez, peu importe le danger.
Elle prendra la mer méditerranée pour se noyer ou pour finir sur la côte d’azure, à la plage, pour profiter de la vie: « le rêve africain ».
À force de dissuader cette jeunesse à partir, je me donne le « droit » et le privilège de la compréhension. Maintenant j’ai les clés des méandres d’une jeunesse dont le mal-être serait de vivre et réussir en Afrique.
Ainsi donc, la question reste ouverte:
« Qui sera la prochaine victime de l’immigration clandestine? »
Peut être MOI
AMONHOTEP BÉA