Aïssatou Kadé Baldé, est une guinéenne de 26 ans dessinatrice de profession. Méconnue du grain public, la jeune dame diplômée en droit, s’est passée de son diplôme pour accomplir son rêve : « Faire le dessin ». Passionnée de cet art depuis son enfance, Aïssatou Kadé est aujourd’hui et incontestablement la toute première femme dessinatrice de sa génération en république de Guinee.
Après son passage dans plusieurs entreprises dans le domaine de la communication, la « Picasso guineenne » se consacre à sa passion qui est le dessin. Mais comment s’est-elle retrouvée dans ce domaine ?
<< Depuis l’enfance, je me retrouve dans le dessin. C’est une passion pour moi et c’était un métier que je voulais vraiment pratiquer et mettre en valeur, vu que c’est pas trop connu par les guinéens. Au début, c’était pas facile, mais à travers des cours et plusieurs autres formations que j’ai suivi avec les institutions et oscar, j’ai quitté le côté amateurisme pour être professionnelle >>, indique, la jeune la picasso.
A travers ses illustrations en image, elle parvient à sensibiliser sur plusieurs faits, notamment, liés à la femme.
<< Les dessins que je fais, dépendent de mes humeurs. Souvent, j’aime faire des dessins de sensibilisation sur les maladies, sur les violences faites aux femmes, etc. Une manière pour moi de sensibiliser. Je fais aussi des boites à images pour les institutions tel que L’OIM, qui visait à sensibiliser des jeunes sur les épidémies, j’ai eu à collaborer avec IMC et là aussi, c’était des messages de sensibilisation >>, précise la dessinatrice.
Le chemin a été certe long, mais aujourd’hui, Aïssatou Kadé Baldé, épouse du brillant journaliste Djiba Millimono de la radio Espace FM, tient à tout prix, poursuivre la pratique du dessin et ne compte pas baisser les bras. Sa priorité principale, c’est éditer des bandes dessinées.
Également, d’autres projets sont en cours et d’autres en perspectives.
Mariam DIALLO