Le procès des responsables du Front National pour la Défense de la Constitution, s’est poursuivi ce vendredi au Tribunal de Dixinn à Conakry. Les débats ont été ouverts sur le réquisitoire. Le ministère public a donc rappelé que l’appel des mis en cause, est tout à fait une atteinte à l’ordre public et une menace de la quiétude sociale. Cela étant prouvé pour lui, il les condamnes à la peine de cinq ans d’emprisonnement ferme et au paiement d’une amende de deux millions chacun. Le dossier a été renvoyé au 22 octobre pour délibéré.
Le collectif des avocats de la défense, n’a pas tardé de répliquer à la déclaration du procureur Sidy Souleymane Ndiaye. Ils ont pour leur part, tenté par tous les arguments de prouver l’innocence de leurs clients, et demander au parquet de les relaxés purement et simplement pour délit non constitué.<< Nous sortions de cette audience reagardi pour avoir défendu le droit, pour avoir défendu l’état de droit, pour avoir défendu la liberté, pour avoir défendu les opprimés. La défense a suivi avec attention soutenue, les réquisitions du procureur de la République qui n’a pas pu faire asseoir l’accusation. La défense a démontré que dans cette affaire, il n’ya pas de manoeuvre tendant à troubler la sécurité et l’ordre public, pour la bonne simple raison que conformément à l’article 21 de la constitution, une manifestation pacifique, c’est exercer son droit constitutionnel >>, soutient maître Salifou Béavogui.
La présidente tu Tribunal, a fini par renvoyer le dossier pour le mardi prochain 22 octobre. Les avocats de la défense, ont affirmé être déçu de cette décision.
Mamady Kansan DOUMBOUYA