Le représentant du secrétaire général de l’ONU des nations unies et chef du bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel était, était dans les locaux du front national pour la défense de la constitution (FNDC) ce lundi aux environs de l’après-midi. L’objectif de la rencontre était de trouver des voies et moyens pour sortir le pays de la crise sociopolitique qui perdure.
Selon Ibn Chambas, la situation sociopolitique qui prévaut dans la sous-région est préoccupante. Et «la paix est encore fragile. C’est pourquoi on ne peut pas se permettre une crise en Guinée » s’inquiète le représentant des Nations unies.
Mohamed Ibn Chambas au cours de son deuxième séjour à Conakry, a invité les acteurs sociaux politiques à l’instauration d’un dialogue constructif autour des élections, au renforcement des acquis démocratiques et à l’apaisement du climat politique. En prélude de la reprise des manifestations du FNDC, il leur exhorte à éviter les violences.
«J’ai invité le FNDC à s’abstenir de tout acte de violence dans ses activités, avant de recueillir leur lecture de la situation’, ainsi que des propositions de sortie de crises», a assuré M. Chambas, qui estime que les guinéens doivent chercher rapidement des voies et moyens de sortir de la crise « et se concentrer sur la recherche de consensus pour le développement partagé, le renforcement de la démocratie et l’Etat de droit», a-t-il expliqué.
Le coordinateur du front, lui se réjouit de la visite du représentant du secrétaire général des nations unies pour la résolution de la crise. Cependant, il invite Ibn Chambas d’envisager désormais des sanctions contre ceux qui veulent mettre en péril la stabilité et la sécurité dans le pays.
« On l’a rassuré de notre engagement pacifique, de notre volonté à faire qu’en sorte qu’aucune violence au-delà du FNDC et des populations. D’ailleurs nous n’avons ni arme ni munitions, on a absolument rien. Nous n’avons que notre mobilisation et la volonté de voir la démocratie se renforcer dans notre pays. Et on leur a exhorté aux sanctions aussi bien contre l’Etat, contre les promoteurs de ce projet pour faire en sorte que ce projet-là puisse fléchir la position du président de la République pour favoriser vraiment l’encrage de la démocratie dans notre pays», a sollicité Abdourahamane Sano, Coordinateur du FNDC
Mariam KANTE