Dans la soirée du mercredi 31 Juillet 2019, une décision du ministère des hydrocarbures sur une augmentation du prix du carburant, a été rendue publique. A compter du 1er Août 2019, précise ce communiqué, le litre de carburant sera vendu à dix mille francs au lieu de neuf mille cinq cents francs guinéens. Cette hausse intervient sur l’augmentation du produit pétrolier à l’échelle internationale. Face à cette situation, la Jeunesse CEDEAO, trouve une nécessité dans la décision des autorités Guinéennes.
Alors que certains citoyens, s’inquiètent pour cette légère augmentation du prix des pétroliers, Dora Aboubacar Koïta, quant à lui, trouve une raison justifiée de la mesure des autorités, mais lui exhorte au respect de la variation du tableau.
« Nous prenons acte de cette augmentation et nous pensons qu’elle peut s’expliquer par le prix du baril aujourd’hui à l’international qui est entre 57 à 60 $. En plus de cela, ce que nous pouvons demander à l’Etat, c’est de respecter le principe de la flexibilité des prix », a exprimé hier, le secrétaire exécutif de la jeunesse CEDEAO lors de la grande édition de la radio Espace.
Dora Aboubacar Koïta, n’est pas seulement que secrétaire exécutif de la jeunesse CEDEAO. Il est aussi membre des forces sociales, une structure née pour réclamer la baisse du prix du carburant. Aujourd’hui, cette structure est divisée en deux groupes. Ce qui pourrait créer des chevauchements dans leurs rangs. Un fait que reconnait cet acteur de la société civile qui rassure d’un règlement au sein de leur mouvement.
« Nous pensons que c’est eux qui ont fait autre chose. Ils sont allés faire la coordination, ils parlent avec beaucoup de violences verbales. Nous pensons que ces actes ne constituent pas des actes des forces sociales. Il va falloir que chacun soit situé sur ses responsabilités. Les forces sociales, sont en quelques sortes dynamiques une fois encore même s’il y a ce souci à l’intérieur, que nous allons les régler», mentionne-t-il.
Par ailleurs, Aboubacar Dora, a répondu aux accusations qui le font passer pour un militant de la mouvance présidentielle. Il dit n’avoir aucune considération pour ces critiques qui n’ont aucune importance, ajoute-il.
Mariam KANTE