La direction de l’office national de cinématographie, de videographie et photographie de Guinée L’ONACIG, répond aux accusations du cinéaste Kader Yomba Condé. Dans une déclaration rendue publique dans l’après-midi de ce lundi, les cadres de L’ONACIG, ont pour leur part, éclairé la lanterne de l’opinion face à qu’ils qualifient d’allegations mensongère venant du jeune cinéaste.
D’abord, s’agissant de la participation Guinéenne à la 26e édition du FESPACO, tenue à Ouaga, la direction de L’ONACIG, informe que sur 25 films proposés par la Guinée, le FESPACO n’aura retenu que 3. Soit deux films d’écoles produits par l’ISAG de Dubreka et le 3ème par un jeune autre guinéen qui n’est nullement pas Kader Yomba.
Mais que de retour du Burkina, le cinéaste dit avoir fait le déplacement au nom de la Guinée sans aucune mesure d’accompagnement. Raison pour laquelle, il réclame aujourd’hui plus de 100 millions au gouvernement à travers le département de la culture, pour rembourser les dépenses qu’il a effectué pour assurer la participation des cinéastes à cet événement.
<< Vue la grossièreté des mensonges et des insinuations qui peuvent en découler, l’ONACIG s’inscrit en faux, dénonce et condamne l’attitude maladroite et malhonnête de Mr. Kader Yomba Condé >>, déclare Mariame Camara, directrice de la L’ONACIG.
Poursuivant, elle précise que la participation au FESPACO, est soumise à un règlement strict connu de tous les professionnels du cinéma qui y prennent part. L’office guinéen de la cinematographie affirme donc, que Kader Yomba avait fait le déplacement sur Ouaga sans y être invité.
<< Kader Yomba Condé qui se réclame endetté après sa participation au FESPACO 2019, j’aimerai lui dire que les services de L’ONACIG, ne sont absolument pas concernés par le soi-disant endettement >>, ajoute Mariama camara.
Selon elle, les services de L’ONACIG, réitèrent qu’ils ne doivent rien aux gens qui sont partis se promener au FESPACO 2019, comme Kader Yomba qui n’aura fait qu’humilier la délégation Guinéenne, affirme l’ONACIG.
Voir copie de la déclaration
Maké FOFANA