En conférence de presse ce jeudi 27 mars 2020 à la maison de presse de Kipé à Conakry, le conseil supérieur de la diaspora forestière (CSDF), a rendu publique un communiqué dans laquelle, il accuse le régime en place d’être la racine de ces troubles qui ont depuis le jour du double scrutin législatif référendaire du 22 mars 2020 dans cette zone forestière réputée depuis les années 90, de zone conflictogène.
Sur des éléments de preuves, avec l’assurance de la crédibilité des sources données, le (CSDF), dit ne connaître en aucun cas l’implication du principal parti de l’opposition guinéenne.
« Nous sommes tous Guinéens, nous suivons l’actualité et nous voyons ce qui se passe. Pour le RPG arc-en-ciel, le seul coupable tout désigné sur cette terre en République de Guinée c’est l’UFDG, partout, où ils ont des difficultés, c’est l’UFDG qui est pointée du doigt comme, commanditaire, comme exécutant, comme coupable tout court.
Ce qui s’est passé à N’zérékoré, au fond, on ne peut pas appeler ça un affrontement intercommunautaire, ce sont des politiciens en manque de visibilité, en quête de quelque chose je ne sais quoi, qui manigance tout ça là. Ce qui s’est passé à N’zérékoré, l’UFDG en tout cas, de toutes les informations que nous avons jusque-là maintenant là, nous ne pensons pas, que qu’elle soit impliquée ni de près ni de loin.
Ils disent que, quel élément de preuve disposent-ils, pour porter une telle accusation. La seule chose que je peux leurs concéder peut-être, avant les élections, le conseil supérieur de la diaspora forestière, a pris position fermement pour conseiller au président Alpha Condé et à son gouvernement de renoncer au projet de changement constitutionnel. Ils l’ont fait, ça été publique et puisque cette position est connue du RPG, s’il y a les affrontements dans la région forestière dont les filles et fils composent ce conseil, ont les désignes comme instigateurs.
Nous avons fait dépêcher sur le terrain des ONG de Droits humains pour mener leur propre enquête pour une crédibilité des sources, pour qu’un jour ou l’autre, que justice soit rendue. Donc certains ont déjà saisi les juridictions internationales. Il y a des dossiers qui attendent, un jour, le régime pourra changer, si le régime ne change pas on peut porter, ces cas-là devant les instances de justice internationale pour chercher des jugements » a affirmé Mr Aimé Christophe Labilé Koné membre.
Maké FOFANA