Reçu à la primature dans la poursuite des consultations, l’opposant Alpha Ibrahima Sila Bah, président du Parti Guinéen pour la Renaissance et le Progrès (PGRP), exprime clairement sa position au Premier Ministre Kassory Fofana. Comme avec ses prédécesseurs, deux sujets ont principalement dominés la rencontre. Il s’agit du débat sur la constitution et l’organisation des prochaines élections législatives. Sur ces sujets, l’honorable Alpha Sila Bah, affirme être favorable au maintien de l’actuelle constitution et souhaite que les dispositions soient prises pour une élection paisible et crédible.
Pour les prochaines élections législatives, l’opposant a d’abord rappelé les péripéties des élections sur le continent et dans le monde. Puis, il a appelé les autorités tout faire pour la tenue d’une élection paisible.
« Nous lui avons dit en substance que toutes ces dernières années, vous remarquez que les guerres que l’Afrique a connu et ailleurs aussi, sont le résultat en général d’élections qui sont bâclées, d’élections qui sont mal préparées. D’élections où il y a une volonté exprimée d’achat de conscience et de refus du dialogue entre les partis concernés par ces élections. Donc, nous lui avons demandé de tout faire pour nous éviter cela, parce que la Guinée a besoin de paix ….Nous lui avions dit en tant que parti politique, que nous respectons nos lois et la constitution qui a régie le pays pendant ces 10 premières années, parce que tout ce qu’on a fait comme loi, tout ce qui a été fait par le pays au nom de la Guinée, c’est sur la base de cette constitution. Donc, nous respectons à la lettre cette constitution », souhaite Alpha Ibrahima Sila Bah.
Sur la problématique d’une nouvelle constitution, M. Bah s’exprime en ces termes : « nous lui avons dit que nous respectons les pouvoirs que confèrent la constitution actuelle, nous respectons cela. Et que nous attendons de voir en termes clair et précis, quels sont les amendements qu’on veut apporter dans cette nouvelle constitution et quels sont les ajouts qu’on peut y mettre et sur cette base, nous nous prononcerons. Nous nous conformerons à ce que la constitution actuelle dit en la matière », définit clairement le député.
Mariam KANTE