Ce mardi 02 juillet 2019, lors de l’ouverture du débat d’orientation budgétaire, le président de l’assemblée nationale s’en est pris aux hommes de médias. Claude Kory Kondiano, accuse les journalistes d’être entrain de diviser les Guinéens. Le Secrétaire Général du Syndicat des Professionnels de la Presse Privée de Guinée, rejette catégoriquement les propos du président de l’Assemblée Nationale. Sidi Diallo, répond au député que la presse guinéenne, n’a jamais prôné la division, mais plutôt donné des informations, sensibiliser et aussi éduquer la population.
<< Les propos dont on accuse la presse, ne lui ressemble pas du tout. Tous ce que nous, nous faisons, c’est de prôner la paix, et donner les informations de façon objective. Il y a peut-être des brebis galeux au sein de la presse, mais ce n’est pas de notre faute. Si un président d’une institution, affirme de tel propos, nous lui laissons la latitude, mais moi je ne partage pas du tout ses propos car, nous nous battons pour la consolidation de la paix dans le pays >>, défend Sidi Diallo, Secrétaire Général du SPPG.
Dans la même réponse, Sidi Diallo, fait comprendre à Claude Kory Kondiano, que les problèmes de la Guinée ne sont pas liés à la presse. Selon lui, s’il y a un secteur qui a bien joué sont rôle dans ces 10 dernières années c’est bien la presse.
<< Si nous parlons d’un opposant historiquement élu, c’est parce que la presse a joué sont rôle. Si nous parlons de démocratie, c’est la presse. Donc, ceux qui s’asseyent dans leur fauteuil pour dire que la presse divise, c’est par ce que la presse a bien joué sont rôle qu’ils se trouvent où ils sont aujourd’hui, sinon ils n’allaient pas nous critiquer >>, ajoute Sidi Diallo.
Cependant, ce journaliste et responsable du syndicat de la presse privée de Guinée, affirme que sa corporation mérite un toilettage pour la débarrasser des personnes infiltrées qui amèneraient certains à souiller le nom des journalistes.
<< Il faut réglementer le secteur, nous avons des textes il suffit juste de les appliquer et les respecter. Avant d’accuser la presse de quoi que ce soit, il faut aller à la source car tous ceux qui parlent là, ne sont pas des journalistes. C’est pas en s’attaquant à la presse qu’ils peuvent régler les choses >>, affirme le numéro du SPPG.
Le Secrétaire Général du Syndicats des Professionnels de la Presse Privée de Guinée, invite par ailleurs ses confrères à beaucoup plus de courage et d’abnégation, mais aussi à se donner les mains pour continuer de donner les bonnes informations à la population.
Mariame DIALLO