Le ministre de la santé était face à la presse ce lundi, pour parler des acquis, défis et perceptives de son département. Cet exercice hebdomadaire des départements ministériels, s’inscrit dans un programme de communication hebdomadaire sur les actions gouvernementales. Prenant donc la parole devant les médias, Dr. Gnakoye Lamah, a egrainé du doigt, les grandes réformes entreprises au niveau du ministère de la santé depuis l’accession du président Alpha Condé au pouvoir jusqu’en 2018.
Parmi ces acquis, le ministre met d’abord l’accent sur l’élaboration de la politique nationale de la santé publique, à celle du plan national de développement sanitaire. A cela, Dr. Gnakoye ajoute que beaucoup d’autres efforts ont été consentis par la gouvernance d’Alpha Condé en faveur du secteur de la santé. Comme preuve, il révèle l’augmentation du budget du ministère, qui est passé de 81 milliards 2011, 1325 milliards en 2018.
Dans la même dynamique, le patron du département de la santé, informe la presse de la construction de 223 centres de santé, 6 centre améliorés, 7 hôpitaux préfectoraux, un centre national d’hémodialyse, l’hôpital sino-Guinéen de kipé et celui national de Donka en rénovation.
Pour faciliter la mobilité du personnel soignant, 402 véhicules, 81 ambulances, 18 camions d’approvisionnement et 1105 motos ont été distribués.
En termes de mobilisation des ressources humaines, le ministère de la santé est passé de 8.823 en 2010 à 12.377 en 2018, malgré la faible représentativité du personnel médical dans les coins reculés du pays.
Puisque tout n’est pas rose, Dr. Gnakoye, en dépit des acquis cités ci-haut, est revenu dans son allocution, sur les défis et perspectives de son département. Il s’agit notamment de la faible participation des communautés dans la gestion des problèmes de santé ; la faiblesse du mécanisme de recevabilité et la déficience de l’offre des soins en infrastructures sanitaires. A cela, s’ajoute aussi la moralisation des professionnels de la santé, le développement du marché illicite et la prolifération des structures privées.
Pour remédier à cette situation, le ministre Gnakoye exprime sa volonté de réformer la gouvernance sanitaire, contribuer à la promotion de la santé publique, le développement communautaire, l’amélioration de l’offre de soins, la réforme des ressources humaines, la lutte contre la corruption et la surtarification. Une ambition qui selon lui, se réalisera sous l’égide de la troisième république.
Maké FOFANA