Âgé de 18 ans, Soryba Diaby est le premier lauréat de la région de Boke au compte des résultats du BEPC, option franco arabe. Cet originaire de l’école franco-arabe publique de Touba a couronné les durs labeurs de tout son cycle secondaire par cet exploit. Son succès qui honore son établissement et ses encadreurs était déjà prévisible.
Pour une première, l’école franco-arabe publique de Touba s’offre le prestigieux trophée régional. Soryba Diaby et Daye Kaba occupent les deux premières places régionales. Contacté par notre rédaction, le premier lauréat se réjouit de l’encadrement de son école.
«Je remercie Dieu, mes parents et tous mes encadreurs. Je suis très content d’être le premier de la région. Mais cela ne veut pas dire que je suis le plus intelligent, c’est parce que j’ai eu de bons encadreurs qui ont fourni beaucoup d’effort pendant les cours. Mon secret était la révision, depuis les vacances, je révisais avec mes professeurs, dans ça, j’ai révisé beaucoup de sourates et les hadiths et j’étais un peu près avant l’ouverture. Je savais que j’aurai mon BEPC. Mais être le premier de la région, je ne savais pas », s’exprime Soryba Diaby, lauréat.
Cet honneur, témoigne le Directeur des études, est une fierté pour leur établissement. L’admission des lauréats n’est point une surprise.
« Tous les encadreurs de l’école se réjouissent de son admission. Pour une première fois, la sous-préfecture de Touba se hisse devant toutes les sous-préfectures relevant de Boke. Ce n’est pas une surprise pour nous. Nous étions confus de quel rang il pouvait décrocher au BEPC. On était conscient de leur admission parmi les meilleurs, parce que depuis leur arrivée au collège, ils se sont toujours classé premier et deuxième de leur classe », rappelle Mohamed Diabaté, directeur des études de franco-arabe de Touba.
La réussite de ces nouveaux lycéens traduit aussi les énormes réformes des encadreurs de ladite école. Ces efforts sont aujourd’hui le secret de la réussite des nouveaux lycéens.
« Notre établissement n’avait pas de redoublant avant notre arrivée, mais après notre recrutement en 2017, on a béni ce système-là. Les élèves qui ont accepté la pression sont restés, c’est qui a envoyé la réduction de l’effectif. Notre secret était de leur inculquer les valeurs de réussite. On les a détectés depuis la 7ème année. Nous les avons conseillées que s’ils maintenaient leur position, qu’ils pouvaient se hisser dans toute la région. Et ils ont pris ça pour capital et ça payé », renchéri le responsable.
Cette année, l’école franco-arabe publique de Touba n’a présenté que huit (08) candidats aux examens dont deux admis. Malgré le faible taux de réussite, l’école se dit honorée par les deux places prestigieuses.
Mariam KANTE