Le front national pour la défense de la constitution a intenté un procès à la fois contre l’Etat guinéen, la commission mais aussi contre les 14 autres membres de la CEDEAO. Pour cause, interdire à l’Etat guinéen de procéder au changement des tinstruments juridiques qui portent atteintes aux principes d’alternance, et de lui exiger le respect des droits humains.
Nadia Nahman, cheffe de cabinet du président de l’UFDG a apporté ce vendredi 13 mars, des précisions sur les raisons de la plainte du FNDC à la cour de la CEDEAO, lors de son intervention chez les grandes gueules d’Espace FM.
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«Le FNDC poursuit la Guinée et les 14 autres pays de la CEDEAO devant la cour de la justice, c’est pour s’opposer au coup d’état constitutionnel qui est en cours et dénoncer la répression sanglante des droits de l’homme sous le magistrat d’Alpha Condé. Or, il se trouve que la CEDEAO est investie de la mission ultime de garantir les droits des hommes et de protéger l’ordre constitutionnel dans les États en temps de defaïence.
Alors, ce que révèle le sens des démarches du FNDC, est important, parce que dans d’autres pays, d’autres entités comme le FNDC, ils ont décidé de prendre les armes. Par contre nous, le FNDC reste fidèle à sa mission républicaine et légaliste. Car il faut le rappeler que nous allons utiliser toutes les voies de recours en terme au niveau de la cour constitutionnelle, qui a failli son rôle de gardien de la constitution et qui a refusé de dire le droit, et dans ces conditions on se tourne devant la cour de la CEDEAO. Car la Guinée, en plus de violer sa propre constitution, viole les droits de la CEDEAO dont les États sont les garants et les protecteurs».
Mariam KANTÉ