La poursuite annoncée par le garde des Sceaux contre le Sergent-chef Sékou Mohamed SOUMAH agent de la garde pénitentiaire en service à la maison centrale de Conakry est une affaire qui fait grand bruit depuis 48 heures dans le milieu judiciaire. Selon un communiqué du département dirigé par Alphonse Charles Wright, l’homme en tenue est poursuivi pour dit on escroquerie sur une affaire de 18 millions de francs guinéens.
Que s’est-il réellement passé ?
Selon le département, madame Bountouraby FOFANA madame Sacko s’est vue escroquer par cet agent en question dans l’optique de faire libérer son mari détenu depuis plusieurs mois à la maison centrale de Conakry. Le ministère précise que le montant du préjudice s’élève à 18 millions de francs guinéens versés en deux tranches.
L’agent en question le Sergent-chef Sékou Mohamed SOUMAH, aurait selon la chancellerie réussi à convaincre madame Sacko sur sa capacité à l’aider à faire libérer son mari, moyennant la somme susmentionnée. Informé du dossier, le garde des Sceaux a instruit le procureur général d’engager des poursuites contre l’agent mis en cause dans cette affaire.
Selon madame Bountouraby FOFANA, c’est le 23 novembre 2022, que son époux a été placé sous mandat de dépôt. La victime poursuit que c’est au cours de ses visites à la maison centrale pour apporter à manger à son époux qu’elle a été approchée par l’agent Soumah. Ce dernier lui aurait alors proposé ses services pour faire libérer son mari. Ils concluent un marché portant sur un montant de quinze millions de francs guinéens (15 000 000 gnf). Montant payé le 14 février 2023 dans un premier temps, précise le ministère de la Justice.
La victime ajoute que quelques jours plus tard, l’agent pénitentiaire lui a encore réclamé la somme de quatre millions de francs guinéens (4 000 000 GNF), pour la constitution d’un avocat. Trois millions de francs guinéens (3 000 000 GNF) auraient ensuite encore été payés. Totalisant ainsi le montant de dix-huit millions de francs guinéens (18 000 000GNF).
Ce comportement de l’agent pénitentiaire est contraire à son devoir regrette Alphonse Charles WRIGHT. Pire, ce comportement est constitutif du délit présumé d’escroquerie note le ministère de la Justice.
Affaire à suivre
Molayane