Le Front national pour la Défense de la Constitution ne participe pas non plus au cadre de dialogue inclusif ouvert ce vendredi 15 avril à Conakry. Les membres de cette structure posent des conditions pour leur participation. Il s’agit notamment de la publication de la liste des membres du CNRD, la définition de la durée de la transition entre autres.
C’est le jeudi que la coordination nationale a reçu sa lettre d’invitation par le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation pour participer à ce dialogue. Après examen, les membres de ce front ont posé des conditions préalables pour répondre à l’invitation. Abdoulaye Oumou Sow, chargé de l’information et de la communication de la plateforme revient sur ces conditions.
« Nous voulons la participation de tous. Le CNT, la société civile, le patronat nous également. Nous voulons la participation d’un médiateur de la CEDEAO aussi pour une question de transparence afin de garantir tout le processus, car le doute commence à s’installer », déclare Abdoulaye Oumou Sow.
En plus de cela, le Front national pour la Défense de la constitution, souhaite avoir une assurance de la part des autorités de la transition sur l’exécution de ses propositions au cas où il prendrait part à ce cadre de concertation.
« Nous souhaitons que toutes nos suggestions et celles des acteurs sociopolitique soient pris en compte pour éviter un conflit entre les autorités et la population, car nous resterons vigilants et défendrons toujours la population guinéenne dans son entièreté », sollicite le chargé à l’information et de la communication du Froont.
Le FNDC dit être ouvert à tout dialogue une fois que ces conditions sont remplies. Sur ce, il compte sur la bonne volonté du CNRD et du Gouvernement.
Boubacar BARRY