Les forces de l’ordre qui sèment la terreur, une attitude dont les Guinéens sont presque habitués ces derniers temps. Dans cet abattoir de Kakimbo, selon les témoignages, les Gendarmes sont venus à 1h du matin lancer les gaz lacrymogènes et arrêter certains alors qu’ils débarquaient les bovins venus de la frontière malienne.
Les vendeurs sont obligés d’abattre 4 bêtes prises au piège pourtant destiné à la vente. Celle-ci est estimée à une valeur de 12 Millions fg est irrécupérable, car elle est morte sans être égorgé comme le veulent les principes islamiques. La viande sera incinérée dans un trou.
Ils ne leur diront rien comme motif de la descente. Après avoir fouillé les personnes interpellées, les gendarmes les laissent et s’en vont.
Au-delà de cet incident, ces transporteurs et vendeurs de bétails rencontrent de nombreuses difficultés liées aux tracasseries des barrages, le retard dans le transport de bovins sans compter les sommes d’argent que leur soutirent les agents de la gendarmerie mobile et la douane.
Notons que c’est la première fois qu’on note de tels incidents dans cet abattoir où plusieurs acteurs interviennent. Ce sont les transporteurs de bétails, les vendeurs, les bouchers, les vendeurs de la peau et des pattes. Nous avons joint une source au haut commandement de la gendarmerie nationale, elle dit n’avoir aucune information sur le groupe accusé d’irruption ici.
Boubacar BARRY