Le président de l’Assemblée nationale s’est entretenu ce mardi 26 janvier 2021, avec les représentants des coordinations régionales. Les échanges étaient axés sur le contenu de la résolution récemment adoptée par le parlement afin d’encadrer ces structures traditionnelles. Au cours de l’entretien, les deux parties ont exprimé leurs préoccupations pour la bonne gestion de ces structures.
Dans son allocution, Amadou Damaro Camara a reconnu l’effort fourni par les coordinations dans la consolidation de la paix. Il a ensuite affirmé que la résolution adoptée n’est pas une loi, et ne démontre pas que l’Assemblée nationale et le gouvernement sont contre les coordinations régionales. Plutôt, qu’elle vise à encadrer et à interpeller ces structures locales dans leur fonctionnement.
«La résolution attire l’attention, elle exprime l’inquiétude elle invite à quelque chose. Et je crois que l’Assemblée nationale était bien dans son rôle en s’inquiétant des tournures de certaines relations dans le pays..Une autre motivation de l’Assemblée pour prendre la résolution c’est pour l’autorité de l’État. Nous avons considéré que l’autorité de l’État n’est plus respecté. Nous avons regretter qu’à Macenta par exemple, que des Guinéens s’entre tuent tout simplement parce qu’on veut situer la paternité d’une ville», regrette Amadou Damoro Camara.
Du côté des coordinations, le représentant de la Guinée forestière a souhaité un entretien entre les structures afin de mieux répondre au souhait du parlement.
«Nous demandons de nous laisser le temps, pour discuter entre nous et faire un document que nous allions venir vous présenter afin que les coordinations puissent être un outil de travail pour le peuple de Guinée et du gouvernement», a déclaré le président de la coordination des sages de la Guinée forestière.
En guise de réponse, le président de l’Assemblée nationale a lui aussi émis ses attentes pour la bonne représentation des coordinations.
«On veut avoir quatre interlocuteurs. Des interlocuteurs en basse côte pour régler des problèmes sociaux en basse côte. Des interlocuteurs en moyenne Guinée pour régler les problèmes de la Guinée et la moyenne Guinée.
Nous voulons une coordination en haute Guinée pour régler socialement les problèmes de la haute Guinée comme de la forêt. On ne peut pas faire face à toutes les organisations ».
Mariam KANTE