La ville de Kankan est au centre de plusieurs attaques à mains armées ces derniers jours. Face à cette menace, le Maire de la commune urbaine a annoncé ce mardi 24 novembre 2020, des dispositions prises en vue de mettre main sur les principaux auteurs.
Malgré les patrouilles organisées dans la ville par les autorités sécuritaires, les citoyens de Kankan n’arrivent toujours pas à se sentir en sécurité. Aucune nuit ne passe sans qu’un cas de crime ne soit enregistré à travers les quartiers, une situation qui inquiète plus d’un. C’est dans cette dynamique que le Maire de commune urbaine est sorti de son silence en demandant aux sages de la ville de prier pour que ces pratiques cessent.
Selon maire, les bandits qui opèrent dans la ville ne viennent pas d’ailleurs ils sont plutôt de Kankan. « Ils ne viennent pas d’ailleurs, ils sont dans les concessions. Nous avons demandé aux pères de familles de veiller à ce qu’ils soient démasqués. Nous avons demandé à tous les 27 présidents de la jeunesse lors de leur réunion à ce sujet de s’investir », lance Mory Kolofon DIAKITÉ.
Poursuivant l’élu local, il précise que dès demain qu’ils vont entreprendre des démarches qui visent à vérifier les quartiers les secteurs, les cases, dans l’optique de démasquer les familles qui garderaient des bandits ou des armes chez elles.
« Toute personne qui cache les bandits chez elle, ou qui garde les armes dans sa concession, si la personne est personne est appréhendée, la loi sera appliquée dans toute sa globalité. Et on fera avec rigueur et on restera ferme déterminé par rapport à cette situation », a averti le Maire
Pour terminer, le maire Mory Kolofon DIAKITÉ a demandé aux autorités judiciaires de les accompagner « avec sérieux dans cette affaire, parce que si nous mettons la main sur les bandits, on ne veut plus voir ces bandits dans les rues.(…) Cette fois ci, la population ne va pas se laisser faire », affirme-t-il.
Durant toute la nuit d’hier lundi, des échanges de tirs entre bandits et forces de sécurité ont semé la terreur dans le cœur des citoyens, qui affirment ne se sentent plus en sécurité. Rappelons qu’ au crépuscule de la journée d’hier, un corps sans vie a été retrouvé sous le pont Milo. Pour le moment, des investigations sont en cour pour déterminer les circonstances de sa mort.
Sékou Bourgeois CAMARA