Alors que les Guinéens socillitaient une considérable réduction du prix du carburant, le Chef de l’Etat lui n’a pu faire qu’une légère réduction, en ramenant le prix à 9 mille francs. Pour Dora Koita, acteur de la société civile, cet accompagnement des autorités n’a aucun effet.
Selon Dorah Aboubacar Koita, les produits pétroliers n’avaient connu une telle chute depuis 12 ans. Pour lui, le baril vendu à 20 dollar doit être l’équivalent de 7 mille francs guinéens. Donc pour lui, cette diminution est insignifiante car, elle n’aura aucun impact sur le quotidien des citoyens.
«Depuis hier, les usagers font face à une augmentation sans pitié des transports urbains et interurbains. Les transports ont doublé partout et triplé même par endroits. Cette situation est la suite logique des mesures sanitaires annoncées par le président de la République il y a quelques jours.
Face à la menace sanitaire planétaire qui frappe à plein fouet notre pays, on ne peut pas restreindre considérablement la liberté des citoyens et les demander de faire des efforts pendant que le gouvernement refuse de jouer sa part de responsabilité. C’est absurde et inconséquent», a déploré cet acteur de la société civile.
Le président de la jeunesse CEDEAO compte rencontrer les autorités afin que celles-ci ramènent le prix du litre à un coût plus minimal.
«Nous allons saisir le gouvernement dès aujourd’hui à travers le Premier ministre afin que cette situation soit revue le plus rapidement. Nous demandons au moins une baisse à 7.000 GNF le litre», a rassuré Dora Koita.
Mariam KANTE