Les négociations entre le gouvernement guinéen et les syndicats des enseignants en grève pour une augmentation salariale qui avaient redémarré lundi 27 janvier, se sont poursuivies au jour lendemain au ministère de la fonction publique. Où, les deux partis ont continué les discussions autour, du point deux du protocole d’accord signé le 10 janvier 2019 avec le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) version Aboubacar Soumah.
Une issue favorable est trouvée par les parties prenantes à cette négociation. Avec un apport financier qui se chiffre à 6 milliards 740 millions 137 mille 202 francs guinéens par mois, pour un montant total 21 milliards 268 millions 200 mille francs guinéens. Ce complément financier sera réparti entre les enseignants en situation de classe, c’est du moins la proposition faite par le Gouvernement.
Le protocole conclu indique que, les enseignants en situation de cours ou d’une classe, qui prépare un cours l’exécute et procède à l’évaluation des apprentissages, payable par trimestre les montants indiqués ci-dessous: « Zone spéciale de Conakry: 450 mille francs guinéens par mois, chef lieux des régions administratives: 600 mille francs guinéens par mois,
Chef lieux des préfectures 750 mille francs guinéens par mois, Sous-préfecture 1 millions par mois, districts et villages 1.300 mille francs guinéens par mois » A annoncé Alya camara, l’inspecteur général du travail.
Animé par un sentiment de satisfaction, Lansana Komara le ministre du travail, s’est exprimé pour la circonstance. « Tout le monde est satisfait y compris les syndicalistes et nous autres. Donc c’est un grand sentiment de satisfaction parce qu’il y’a eu l’entente », Soutien t’il.
Abdoulaye Camara, le secrétaire général de l’USTG Mamou, à sa sortie de la salle a lancé un message aux enseignants en les invitant d’accepter d’aller dans les classes. « Pour enseigner nos enfants.» A affirmé Abdoulaye Camara
Ce complément financier pour créer une prime d’incitation par enseignant en situation de classe en fonction de leur lieu d’affection, sera t’il accepté de tous ?
Nous ferons une visite de terrain dans des écoles pour en savoir davantage.
Maké FOFANA
