Le président de la CENI était face à la presse ce lundi 16 décembre 2019 à Conakry. La rencontre visait à faire le point sur les opérations de révision de la liste électorale et l’État d’avancement dans les préparatifs.
Au cours de cette conférence, le Président de la CENI a tout d’abord sollicité l’implication effective de tous les acteurs concernés. En suite, il a rassuré de l’engagement de son institution à travers un logiciel de détection, de faire face à la problématique de l’enroulement des mineurs dénoncée par les partis politiques.
« Ce logiciel de détection des mineurs existe et il va être mis en service pour le besoin de la cause le moment venu », a expliqué Maître Salifou Kébé.
Quant à l’application des recommandations faites sur l’audit du fichier électoral, le Président de la CENI, s’est également engagé avec le concours des experts nationaux et internationaux à les mettre en oeuvre pour la crédibilité du processus électoral.
Dans la même adresse, Maître Kébé a mis l’accent sur l’application de la nouvelle loi sur la CENI qui selon lui, a permis d’obtenir plus de 4000 kits biométriques dotés de systèmes d’exploitation android et le casteurs numérique pour les empreintes digitales et les photos.
« Les urnes, les isoloirs complémentaires et des kits des bureaux de votes, sont attendus parce que l’Etat ne les a pas mis à notre disposition encore mais nous les attendons », précise le patron de la CENI.
L’autre annonce sur laquelle est revenue Maitre Kébé, c’est la date retenue pour les déclarations et les dépôts de candidatures fixée entre les 18 et 27 décembre 2019.
L’autre préoccupation exprimée, c’est la prorogation ou non de la de la période destinée à l’enrôlement des électeurs. Sur le sujet, le Président de la CENI se veut clair
« Nous a priori, la CENI en tant qu’organe de gestion, ne prévoit pas de rallonger le délai. Nous disons que nous avons pris toutes les précautions pour cette opération. Une chose est de vouloir qu’il ai rallongement, une autre chose est de voir les implications financières qui sont derrière cette question. Il n’est pas dans notre programme à ce jour en tant qu’organe indépendant. De toute les façons, si cette question devait revenir sur la table de la plénière de la CENI. Mais pour le moment il n’y a pas question », indique-t-il.
Pour finir, le Président de l’institution électorale, a rappelé la nécessité du dialogue entre les acteurs politiques du pays.
« Cela permettra aux acteurs politiques Guinéens, d’harmoniser les points de vu et de réaliser le consensus sur les grands défis du moment », a conclu Maître Salifou Kébé.
Maké FOFANA