Le procès des leaders du FNDC s’est ouvert ce mercredi matin sous une haute sécurité au Tribunal de Première Instance de Dixinn. Incrimés pour « manoeuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique et occasionner des troubles à l’ordre public », Abdourahamane Sanoh et ses pairs, vont devoir se défendre aujourd’hui contre ces accusations après quatre jours de détention.
Les accusations évoquées par le procureur sur les ondes des médias d’État en début de semaine, sont prévues et punies par l’article 561 du code pénal, selon Sidy Souleymane Ndiaye.
A rappeler que ces opposants à une nouvelle constitution, ont appelé le 07 octobre dernier à des manifestations publiques dans tout le pays pour s’opposer à un changement de la Constitution qui pourrait ouvrir la voix à Alpha Condé de briguer un troisième mandat.
Au même moment de leur procès, une liste de personnes arrêtées alors des manifestions des lundi 14 octobre et mardi 15, est affichée sur le tableau du tribunal de Mafanco. Parmi les noms, figure celui de l’artiste Élie Kamano, également président du PDSG.

Ces mis en cause, seront jugés pour « participation délictueuse à un attroupement ». Des infractions qui sont aussi prévues et punies par les articles 627 et 638 du Code Pénal toujours selon le parquet.
Nous y reviendrons!
Maké FOFANA