L’Association de la Jeunesse Forestière pour le Soutien des idéaux de l’UFDG, a tenu un point de presse ce jeudi à Conakry. Au cours de cette conférence, plusieurs points ont été abordés. Il s’agit notamment de la situation sociopolitique du pays et les exactions de Zogota et de Womei. Les jeunes ont aussi réaffirmé leur soutien au parti de Cellou Dalein Diallo et à la lutte contre tout changement de la Constitution actuelle du pays.
A l’entame, l’association a exprimé leur état d’âme sur les exactions de Zogota et Womei.
« Plusieurs éléments tangibles montrent aujourd’hui que la forêt est mise à côté. Aujourd’hui, il y a 7 ans 6mois qu’une armée irresponsable s’est infiltrée dans un village à 45 kilomètres de N’zérékoré. Ils se sont attaqués à une pauvre population où ils ont fait des dégâts, des abominations, des crimes inexplicables. Jusqu’aujourd’hui, il n’y a pas eu de justice, les enfants de ces victimes sont orphelins, personne ne se soucie s’ils ont mangé, s’ils sont en bonne santé. Ils n’ont même pas la chance d’aller à l’école », s’indigne Charles ZOUMANIGUI, président de ladite association.
Parlant des manifestations programmées par le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), l’association affirme toute son adhésion à l’idéal.
« Notre association approuve et observera le mot d’ordre de la manifestation du 14 octobre prochain. Si le plan d’Alpha Condé c’est de nous tuer, alors qu’il le fasse, mais nous ne resterons pas inactifs. Quelques soient les dispositions prises par le gouvernement pour nous empêcher de faire cette manifestation, nous ne comptons pas reculer face aux intimidations. La liberté ne se donne pas mais elle s’arrache », ajoute Charles Zoumanigui.
A travers des meetings, des conférences de presse et des campagnes de sensibilisations, l’association de la jeunesse forestière pour le soutien des idéaux de l’UFDG, entend attirer l’attention des guinéens et leur faire comprendre que l’alternance est bien possible en 2020. Pour eux, il n’est pas question de laisser Alpha Condé tuer la démocratie.
Mariame DIALLO