Après un moment d’absence, le président de L’UFDG a, lui-même présidé l’assemblée générale hebdomadaire de son parti ce samedi à Conakry. Dans un langage clair, Cellou Dalein Diallo a réaffirmé son opposition catégorique à la modification de la Constitution et à la tenue des législatives avant la fin de l’année 2019.
A cette assemblée générale, après les prestations artistiques et les interventions des communicants, Cellou Dalein Diallo, a tout d’abord tenu à remercier ses militants pour la qualité de la mobilisation avant de les dire ceci : << Nous devons être fiers et continuer notre combat, la victoire est au bout de notre combat >>, rassure-il.
Dans la même lancée, le président de L’UFDG a invité ses militants à ne pas surtout fléchir face au pouvoir en place.
<< Il ne faut surtout pas fléchir maintenant, parce que vous voyez bien la détermination de monsieur Alpha Condé de conserver le pouvoir >>, rappelle Cellou Dalein Diallo.
Poursuivant, le Chef de file de l’opposition déclare que l’annonce de la CENI pour la tenue des législatives d’ici la fin d’année, obéit au seul désir du président de la république.
<< On veut organiser ces élections en 100 jours or, les techniciens, les commissaires de la CENI, toute sensibilité confondue, avaient estimé qu’il faut 235 jours à partir de la mise à disposition des moyens pour organiser de bonnes élections. C’est seulement à la mi-août que le gouvernement a mis les ressources à la disposition de la CENI. La CENI dit qu’on peut faire ça dans 100 jours ce n’est pas possible >>, affirme-t-il.
Sur le même sujet, le Chef de file de l’opposition ne digère toujours pas le retard accusé dans l’installation des conseils communaux. Pour les législatives en fin d’année, il trouve la date anticipée en vu d’octroyer une majorité des députés de l’Assemblée nationale au RPG arc-en-ciel, pour faire passer dit il, le projet de troisième mandat.
<< Mes chers frères, mes chers camarades militants, l’heure est à la mobilisation. Alpha n’entend qu’un seul langage, celui de la rue. Il est temps maintenant qu’on bouge, qu’on arrête de dire qu’il faut se mobiliser. La sensibilisation doit se terminer pour qu’on passe à l’action, pour qu’on montre à ce Monsieur que le peuple de Guinée n’accepte pas son projet >>, interppelle Cellou Dalein.
Et pour agir clairement, le président de l’UFDG annonce : << Nous allons très bientôt lancer le mot d’ordre au niveau du FNDC. Il faut que L’UFDG soit en première ligne parce que, nous n’accepterons pas et ça doit être claire pour tout le monde. Personne ne va nous intimider, personne ne va nous empêcher de continuer ce combat pour la démocratie >>, a-t-il déclaré.
Malgré tout, Cellou Dalein Diallo avoue que la constitution peut être amandée, révisée, mais qu’à la limite des articles tangibles.
Maké FOFANA