De 2010 à nos jours, la destinée de 12 millions de guinéens est dans vos mains. Vous avez élevé au rang que vous souhaitez, qui vous voulez, quand vous voulez et comme vous le voulez.Normal je vous dirai, car vous êtes le président de la république et notre constitution vous le concède. Pendant toutes ces années, certains vous ont applaudi et d’autres vous ont critiqué et même hué. Normal je vous dirai à nouveau, car vous avez opté pour la démocratie.
Monsieur le Président,
Tous les chefs se font entourer de personnes de confiance appelées «conseillers », afin de l’orienter au besoin. Vous en avez autour de vous à un nombre inconnu du grand public. Vous seul savez qui de tous ces conseillers, vous écoutez et à quel moment. Mais, permettez-moi de vous exprimer mes inquiétudes durant votre gouvernance. Vous retiendrez que je parle d’une génération qui n’a connu que la gouvernance Conté donc, ses 24 ans de règne sans partage.
Depuis votre accession au pouvoir, la Guinée a connu une flambée de haine entre ses fils et filles qu’elle n’avait jamais connu. Les prix des denrées de première nécessité ont grimpé.
En 9 ans contre 24 ans, la jeunesse guinéenne n’avait pas connu autant
de morts dans ses rangs pendant les manifestations de rue, alors qu’elle lutte pour son bien être. Le syndicalisme est aujourd’hui piétiné grâce à cette politique « diviser pour régner » que votre gouvernance a réussi à instaurer.
L’éducation guinéenne a régressé à un niveau très bas. Ceci se
justifie par le niveau des élèves et étudiants. Le chômage a atteint également un autre niveau. La liberté de la presse bafouée et des journalistes intimidés,
bastionnés et leurs matériels de travail détruits. J’en ai été victime lors de votre première visite à Labé en 2013 à la résidence de monsieur le Gouverneur
En 9 ans contre 24 ans, la jeunesse guinéenne n’avait pas connu autant
de morts dans ses rangs pendant les manifestations de rue, alors qu’elle lutte pour son bien être. Le syndicalisme est aujourd’hui piétiné grâce à cette politique « diviser pour régner » que votre gouvernance a réussi à instaurer.
L’éducation guinéenne a régressé à un niveau très bas. Ceci se
justifie par le niveau des élèves et étudiants. Le chômage a atteint également un autre niveau. La liberté de la presse bafouée et des journalistes intimidés,
bastionnés et leurs matériels de travail détruits. J’en ai été victime lors de votre première visite à Labé en 2013 à la résidence de monsieur le Gouverneur
Monsieur le président,
Nous sommes à un tournant décisif de notre histoire. Après votre élection, vous avez promis au peuple de Guinée d’être le Mandela de ce pays et j’avoue que cela ne se fera pas en demandant de vous baptiser Alpha Mandela. Mais plutôt, par les actes que vous allez poser.
Essayons voir :
Mandela a fait la prison. Vous avez fait la prison. Mandela sorti de la prison, a été élu président de la république. Vous aussi sorti de la prison, vous êtes aujourd’hui président de la république.
Mandela élu président, a réconcilié son peuple et a invité sa population au pardon. Vous, dès après votre élection, nous avons assisté à la déchirure du
tissu social. Vous commencez à vous éloigner de la ligne « Mandela »
Mandela a fait un mandat et a rendu le pouvoir. Vous, vous avez fini le premier mandat et vous avez organisé une élection à laquelle vous étiez candidat à votre propre succession.
Résultat : Un coup K.O. Vous gagnez et vous inspirez tous les autres présidents de là sous région, qui n’imaginaient pas que le coup K O était possible en ces périodes.
Bon, la constitution de la Guinée vous permet et vous autorise de briguer un second et dernier mandat. Il n’y a pas de mal en cela. La ligne de Mandela est acceptable à ce niveau avec juste quelques petites réserves.
Parallèlement, vous étiez président de l’union africaine. Mais à la fin de votre mandat, vous avez cédé comme le prévoient les textes de l’institution. A l’union africaine vous avez suivi la ligne de Mandela ou plutôt vous étiez obligé.
Monsieur le président,
Celui qui vous dit ou qui dit à quelqu’un d’autre que vous n’avez pas accompli des prouesses en Guinée en 9 ans de gouvernance, dans des circonstances que nous connaissons tous, est soit : Aveugle ou de mauvaise foi sinon un saboteur, ou un ingrat ou encore un malhonnête.
Mais celui qui vous dit également que sans Alpha condé, la Guinée va s’arrêter, est aussi egoïste, ingrat, malhonnête ou quoi sais-je encore. Le train du progrès est en marche, vous l’avez dit et nul ne peut l’arrêter. Celui qui viendra après vous est obligé, et je le dis bien obligé de faire mieux que vous. Faire mieux que vous, ne serait pas de la concurrence mais ça sera au profit de notre nation et de ses enfants.
Monsieur le Président,
Aujourd’hui tous ceux qui s’intéressent à la Guinée, qui aiment la Guinée et ses enfants, tendent les oreilles sur votre éventuelle candidature pour briguer un autre mandat. Souvenez vous de votre combat mené durant 40 ans,
Souvenez vous de votre souhait de devenir le Mandela de la Guinée. Souvenez vous de vos innombrables réalisations depuis 9 ans à la tête de ce pays. Et dites vous qu’aujourd’hui, cette décision ne doit jamais vous traverser la tête.
Un mandat de plus, mettrait à l’eau toutes vos réalisations et tout votre combat.
Proposer une nouvelle constitution ou modifier la constitution actuelle, n’est pas une mauvaise chose en soit, dites vous bien. L’idée serait salutaire et tout le monde peut aller à un référendum pour qu’il reflète l’expression du peuple.
La seule condition est que vous ne preniez pas part à la prochaine élection présidentielle.
Ne pas prendre part à la prochaine élection présidentielle, est la garantie que vous ne proposez pas une constitution taillée à votre mesure et le respect de la constitution qui vous a élu en 2010 en son article 27.
Ne pas prendre part aux prochaines consultations électorales pour briguer un mandat de plus, avec une constitution nouvelle ou modifiée, fera de vous un homme qui a mis la Guinée sur la voie du décollage, tout en respectant les lois et les textes du pays.
Ainsi, vous demeurerez un incontournable homme de l’histoire de la Guinée émergente que vous avez toujours prôné.
Monsieur le Président,
L’ensemble de vos conseillers autour de vous, sont conscients de ce que
je vous dis, mais de peur d’être écarté de la liste restreinte, ils auront peur de vous regarder dans les yeux et vous dire « Chef Amoulanma »
Monsieur le Président,
Dans l’espoir que cette lettre vous trouve dans des conditions de réception les meilleures, je vous prie d’agréer l’expression d’un citoyen soucieux du devenir radieux de son pays.
OUMAR Barry
Journaliste / Activiste
Mandela a fait la prison. Vous avez fait la prison. Mandela sorti de la prison, a été élu président de la république. Vous aussi sorti de la prison, vous êtes aujourd’hui président de la république.
Mandela élu président, a réconcilié son peuple et a invité sa population au pardon. Vous, dès après votre élection, nous avons assisté à la déchirure du
tissu social. Vous commencez à vous éloigner de la ligne « Mandela »
Mandela a fait un mandat et a rendu le pouvoir. Vous, vous avez fini le premier mandat et vous avez organisé une élection à laquelle vous étiez candidat à votre propre succession.
Résultat : Un coup K.O. Vous gagnez et vous inspirez tous les autres présidents de là sous région, qui n’imaginaient pas que le coup K O était possible en ces périodes.
Bon, la constitution de la Guinée vous permet et vous autorise de briguer un second et dernier mandat. Il n’y a pas de mal en cela. La ligne de Mandela est acceptable à ce niveau avec juste quelques petites réserves.
Parallèlement, vous étiez président de l’union africaine. Mais à la fin de votre mandat, vous avez cédé comme le prévoient les textes de l’institution. A l’union africaine vous avez suivi la ligne de Mandela ou plutôt vous étiez obligé.
Monsieur le président,
Celui qui vous dit ou qui dit à quelqu’un d’autre que vous n’avez pas accompli des prouesses en Guinée en 9 ans de gouvernance, dans des circonstances que nous connaissons tous, est soit : Aveugle ou de mauvaise foi sinon un saboteur, ou un ingrat ou encore un malhonnête.
Mais celui qui vous dit également que sans Alpha condé, la Guinée va s’arrêter, est aussi egoïste, ingrat, malhonnête ou quoi sais-je encore. Le train du progrès est en marche, vous l’avez dit et nul ne peut l’arrêter. Celui qui viendra après vous est obligé, et je le dis bien obligé de faire mieux que vous. Faire mieux que vous, ne serait pas de la concurrence mais ça sera au profit de notre nation et de ses enfants.
Monsieur le Président,
Aujourd’hui tous ceux qui s’intéressent à la Guinée, qui aiment la Guinée et ses enfants, tendent les oreilles sur votre éventuelle candidature pour briguer un autre mandat. Souvenez vous de votre combat mené durant 40 ans,
Souvenez vous de votre souhait de devenir le Mandela de la Guinée. Souvenez vous de vos innombrables réalisations depuis 9 ans à la tête de ce pays. Et dites vous qu’aujourd’hui, cette décision ne doit jamais vous traverser la tête.
Un mandat de plus, mettrait à l’eau toutes vos réalisations et tout votre combat.
Proposer une nouvelle constitution ou modifier la constitution actuelle, n’est pas une mauvaise chose en soit, dites vous bien. L’idée serait salutaire et tout le monde peut aller à un référendum pour qu’il reflète l’expression du peuple.
La seule condition est que vous ne preniez pas part à la prochaine élection présidentielle.
Ne pas prendre part à la prochaine élection présidentielle, est la garantie que vous ne proposez pas une constitution taillée à votre mesure et le respect de la constitution qui vous a élu en 2010 en son article 27.
Ne pas prendre part aux prochaines consultations électorales pour briguer un mandat de plus, avec une constitution nouvelle ou modifiée, fera de vous un homme qui a mis la Guinée sur la voie du décollage, tout en respectant les lois et les textes du pays.
Ainsi, vous demeurerez un incontournable homme de l’histoire de la Guinée émergente que vous avez toujours prôné.
Monsieur le Président,
L’ensemble de vos conseillers autour de vous, sont conscients de ce que
je vous dis, mais de peur d’être écarté de la liste restreinte, ils auront peur de vous regarder dans les yeux et vous dire « Chef Amoulanma »
Monsieur le Président,
Dans l’espoir que cette lettre vous trouve dans des conditions de réception les meilleures, je vous prie d’agréer l’expression d’un citoyen soucieux du devenir radieux de son pays.
OUMAR Barry
Journaliste / Activiste