Au lancement du forum de l’étudiant guinéen, le président de la République a dévoilé les ambitions qui l’animent pour la qualification de la formation et pour pouvoir donner la chance aux jeunes diplômés de ne pas être à la merci du chômage.
Choisir des filières porteuses de croissance en termes d’emploi et auto emploi, pour que l’école soit au service, de l’économie du pays, telle est la vision d’Alpha Condé, qui dévoile que son gouvernement compte faire pour amener les apprenants à mieux intégrer le monde du travail avec des retombées. Pour cela, il parle d’une orientation autoritaire.
« Lorsque l’action pédagogique ne réussie pas, l’état doit prendre la responsabilité d’une orientation autoritaire, c’est à dire orienter nos étudiants dans tel où tel secteur, parce que c’est ce qui correspond à leurs profils. Ça, il faut que le gouvernement ait le courage de le faire parce que ça ne plaira toujours pas aux étudiants mais nous serons obligés de le faire », annonce Alpha Condé.
Pour le renforcement et la qualification de l’école Guinéenne, le chef de l’Etat guinéen propose.
« Dans le monde d’aujourd’hui où nous voulons développer les nouvelles technologies, l’histoire a fait que s’est dominé par l’anglais, malheureusement nous avons cet inconvénient. Parmi 10 guinéens, il n’y a pas deux qui parlent l’anglais, c’est pourquoi j’ai demandé qu’on enseigne l’anglais dans les écoles primaires », ajoute-t-il.
L’adéquation de la demande de mains d’œuvres des entreprises aux formations données, est aussi une priorité pour le président. Il déclare également que la déliquescence du système éducatif guinéen, reste le bas niveau des formateurs. A ce niveau, il entend changer la donne depuis la formation de base.
« Un gouvernement n’est pas à la traîne de l’opinion. Il doit orienter l’opinion. Il y a beaucoup d’enseignants qui n’ont pas de niveau. Il faut que désormais, les gens qui doivent enseigner à l’école primaire soient des gens qui sont sortis de l’école des instituteurs. Même si ça pagaille ou que ça grève, on le fera on ne veut plus un enseignement au renvers », affirme le président Condé.
Maké FOFANA