Le 21 mars de chaque année est consacré »Journée internationale de la forêt ». Elle a été instituée par les nations unies en 1970 pour promouvoir l’importance des fonctions écologiques. Cette année, la Guinée n’est pas restée en marge de l’événement. Les autorités environnementales ont eu à converser avec des partenaire impliqués dans la protection de l’écosystème.
A cette occasion, le directeur adjoint de la conservation de la nature s’est exprimé en ces termes : « Autrefois, la Guinée était une Guinée verte, une Guinée de pluviométrie de près de 4000 millimètres par an. Tout ça était dû à l’existence de la forêt. Si je me permets de dire »était », c’est parce que je vois le rythme auquel se dégrade le régime hydrographique de notre pays. Notre écosystème forestier est en perte de vitesse. » Affirme le commandant Amadou Djego Telyco Diallo.
Pour renverser cette tendance et permettre la survie des espaces animales et végétales, l’environnementaliste conseille de renforcer les mesure de protection de l’écosystème.
« Il faut protéger notre écosystème parce que force est de connaître que certaines villes du pays commencent à ressembler au désert et s’embourbent dans la poussière tous les jours avec une pression atmosphérique très très élevée. Et si rien n’est fait, le pays risque de perdre sa place écologique.»
Poursuivant sa locution, l’officier conservateur déclare ceci : « Le ratio international exige un garde forestier pour 10 km2. Imaginez combien l’effectif idéale ferait pour l’assemble du territoire. Nous sommes très loin de l’atteinte de cet objectif, c’est pourquoi il faut faire les recrutements. On l’a demandé parce que nous ne sommes même pas encore à 50% de nos besoins d’effectifs d’une part et d’autre part, on a un le vieillissement du personnel. Le Président de la République doit savoir que notre personnel est vieillissant. On doit faire le recrutement avant que les vieux agents partent à la retraite parce que dans 4 à 5 ans, la quasi-totalité des cadres de l’environnement serait partie à la retraite. »
Selon le programme For the endorsement of forest certification schemes (pefc), 15 millions d’hectares de forêts disparaissent sur la surface du globe. La déforestation est indissociable au changement climatique. Elle est responsable des émissions de Co2, ce qui entraîne beaucoup d’autres conséquences néfastes sur la nature.
Comme le dit les environnementalistes, l’homme est lié à la nature et cette nature assure la suivie de l’homme. Sans elle, le pays deviendra sans doute un désert et des études récentes ont révélé que 10% des forêts Guinéennes ont disparue.
Tous nous devons nous impliquer dans la protection de l’environnement en préservant nos forêts pour lutter contre la réduction de la biodiversité, l’érosion et la pollution, un lieu de refuse pour de nombreux espèces.
Make Fofana